

A la fin des années 60, en pleine révolution culturelle il rencontre son maître de style Chen, Tian Xiuchen (1917-1984) disciple du célèbre Chen Fake (1887-1957) lequel enseigna le Taiji Quan de la famille Chen à partir de 1928 et ce jusqu’à sa disparition dans la capitale Beijing. Maître Ding Dahong devient disciple de Tian Xiuchen et apprend de lui avant que les camps de travail sous Mao Zetong ruinent totalement sa santé. Les seuls documents filmés de ce grand maître apparaissent après la révolution culturelle vers la fin des années 70 avec un homme amoindri qui peut tout juste marcher. Il enseignera malgrè tout jusqu’au dernier moment son art et notamment à ses neveux , Tian Qiutian, Tian QiuMao et Tian Qiuxin.
Maître Ding, issu d’une famille aristocratique est classé aussi dans les intellectuels et se retrouve aussi pendant cette période dite de la révolution culturelle (1966-1976), dans les camps de travail. il continue malgré tout son entraînement en cachette avant et après les 11h de travail quotidien passées dans une chaîne de montage. Depuis son plus jeune âge il a soif de connaissances et étudie de ce fait tous les classiques chinois comme la littérature Française, Allemande, Italienne, Espagnole et Anglaise.
Plus tard il dirige toute son attention sur l’art de du Taiji Quan et ne cesse dès lors de chercher à se perfectionner. Il parcourt ainsi la Chine à la rencontre des maîtres de tous les styles de Taiji Quan afin de mieux comprendre en profondeur cet art.
Beaucoup d’entre eux deviendront ses amis et reconnaîtront en lui l’étoffe d’un maître. Il accepte seulement à partir de 1985 d’enseigner à la suite d’une demande pressante. De même après avoir été sollicité il fera participer ses élèves disciples à des compétitions d’envergure sur le territoire dans lesquelles ils brilleront par de multiples médailles d’or en individuel et équipe.
En 2005 une de ses disciple, Maître Yu Xiuzhi, résidant à Qingdao dans la province du Shangdong, dont son fils fait des études à Toulouse, en France et apprend le Taiji Quan avec Jean-Jacques Galinier, lui demande s’il est intéressé pour venir en France le rencontrer et pourquoi pas l’enseigner. Après mûre réflexion et après avoir visionné les premiers DVD de Jean-Jacques Galinier dans le style Yang, il accepte.